Notices biographiques / Biographical notes
artistes et auteurs qui ont collaboré avec la revue place /
artists and authors who collaborated with the place magazine :
Pierre Alferi, (1963-2023) est philosophe (ancien élève de l’ENS il a fait une thèse sur Guillaume d’Ockham), écrivain (romancier, critique, poète, théoricien) et enseignant (à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris).Parmi ses publications récentes, on peut mentionner: : Hors sol, Paris, P.O.L, 2018, divers chaos, Paris, P.O.L, 2020 et Paroles sans raison, traductions et commentaires depuis Paul Klee, Hourra, 2022.
Eric Angelini
— né le 12 septembre 1951
— entré à l’École européenne de Bruxelles en 3e primaire dans l’un des « pavillons » au pied du « Château ». Son voisin de banc est András Sándor, même âge, dont la famille avait été chassée de Budapest l’année précédente par les chars soviétiques
— baccalauréat latin-maths obtenu en rase-mottes, promotion de juillet 1969
Fin de l’insouciance (elle reviendra, voir ci-dessous). Lire la suite >
Aristide Antonas is a Greek novelist and architect exhibiting often his work as an artist. He works on experimental formats combining different art disciplines. He published prose, theatre scripts and essays. His art and architecture work has been featured among other places in Venice biennale 2021, documenta 14, Istanbul biennial, Sao Paulo biennale, Display Prague, the New Museum in New York and had solo institutional presentations in Basel’s Swiss Architecture Museum, Austria’s Vorarlberger Architektur Institut and the French FRAC, Orleans.
Alexander Apóstol was born in Venezuela and lives and works between Madrid and Caracas. He is a multimedia conceptual artist who engages with a politically charged history of Latin America through the lenses of urban planning, culture, and architecture. His body of work is comprised of photographs, films, installations, and texts. His works have been widely shown in international exhibitions or institutions such Tate Modern, London; Museo Reina Sofia, Madrid; Guggenheim Museum, New York; Witte de With Center for Contemporary Art, Rotterdam; etc. He participated in many biennials such as São Paulo Biennial (2002); Istanbul Biennial (2003); Manifesta (2009); Venice Biennale (2011), Gwangju Biennial (2018).
ARG – The Animation Research Group (ARG) is a collective focusing on methodologies and protocols around “expanded animation”: a reinvention of the concept of animation as a performative mode of perception and creation of images and narratives, transversal to any medium, genre and support, beyond the generic definition of “animation film”. Initiated at the École de Recherche Graphique (ERG) in Brussels in 2014, during a workshop held by the philosopher Catherine Perret and the artist Alexander Schellow, the ARG brings together members with heterogeneous practices and origins.
The ARG’s members are Alexander Schellow, Myriam Raccah, Olivia Molnar, Nicolas Wouters, Jules Urban, Milena Desse and Anton Henne.
Jan Baetens, né à Saint-Nicolas (Belgique), professeur d’études culturelles à la KU Leuven, amateur de romans-photos et auteur d’une vingtaine de recueils de poésie, dont récemment Après, depuis, éd. Les Impressions Nouvelles, 2021. Il a publié aussi, dans la collection « Uncreative Writings » des éditions Jean Boîte, un ciné-roman-photo, Une fille comme toi (2020).
Stéphane Bouquet est un écrivain, traducteur, scénariste, danseur et critique de cinéma né à Paris en 1967. Depuis Dans l’année de cet âge (2001), il a publié une dizaine de recueils de poésie, généralement chez Champ vallon, qui ont pour thèmes le désir, le corps, l’amitié, la communauté, le vivre ensemble ou encore la langue (parfait bilingue, il mélange parfois le français et l’américain). Auteur de plusieurs livres sur le cinéma, il a également écrit le scénario de films de Sébastien Lifshitz, dont Wild Side et Plein Sud.
Raphaël Baroni est professeur associé à l’Université de Lausanne, où il enseigne la narratologie et dirige des recherches sur une nouvelle pédagogie du récit. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la question du suspense, dont La tension narrative (Seuil, 2007), L’œuvre du temps (Seuil, 2009) ou encore Les Rouages de l’intrigue (Slatkine, 2017). En 2010, il a fondé le Réseau des narratologues francophones (RéNaF). Avec Claus Gunti, il a codirigé Introduction à l’étude des cultures numériques. La transition numérique des médias (Armand Colin, 2020).Il est également l’auteur de textes de fiction, dont Les Villes englouties (Antipodes, 2011).
Lucile Bertrand, artiste plasticienne née en France en 1960, vit depuis 2001 à Bruxelles, où elle est représentée par Irène Laub Gallery. Son travail se construit autour de problématiques liées à la violence des guerres et à leurs conséquences, à la migration et l’inégalité face aux frontières, et à l’exploitation de la planète comme du vivant. Elle recourt à une grande diversité de techniques et de formes – dessins, photos, sculptures, installations in situ, installations sonores, vidéos – souvent habitées par du texte. Elle a notamment réalisé une vidéo de 52 mn, amnesia, sur l’oubli et le déni face à des guerres et des génocides passés, s’appuyant sur des textes littéraires rédigés en douze langues et portés par autant de voix. En 2022, elle a été commissaire de l’exposition En quelques mots… à la Maison des Arts, à Bruxelles, pour laquelle elle a invité onze artistes qui travaillent le mot sous de multiples formes. https://lucilebertrand.com
Victor Burgin was born in Sheffield, England, in 1941, and currently lives and works in Paris, France. He studied at the Royal College of Art, London in 1965 and later received an MFA from Yale University in 1967. He gained prominence in the late 1960s as a conceptual artist, noted at the time as a political photographer of the left, and was later nominated for the Turner Prize in 1986. His interest in both concept and material has led to a unique and innovative approach to photography, manifested through photo-text works, prints, digital video and 3D modelling. His work is included in the collections of MoMA, the Tate, the Walker Art Center and the British Council Art Collection.
Marie de Brugerolle is curator and author. She collaborated with the MNAM, Centre Pompidou, MoMA of New York, CNAC-Magasin in Grenoble. She organized the surveys of Allen Ruppersberg (1996), Guy de Cointet (2004), John Baldessari (2005), Larry Bell (2010). Inventor of Post Performance Future, she organized SALON DISCRET, at MNAM, Centre Pompidou, Paris (2017); CBARET What Not/Speak Easy, at LAXART (2019). Leading authority on Guy de Cointet (1934-1983), she wrote Who’s That Guy? (2010). Current exhibitions: REVERSE UNIVERSE: Luigi Serafini & Than Hussein Clark, at CRAC Sète, France. To come : Post Performance Video, Prospective 1 : Los Angeles, at Carré d’art Musée, Nîmes.
Vincent Broqua est écrivain, traducteur, critique. Il est est aussi professeur de littérature et d’arts nord-américains à l’Université de Paris 8, où il enseigne notamment dans le Master de Création littéraire. Il est également cofondateur du collectif Double Change et co-rédacteur en chef de la revue Quaderna et de la RFEA. Parmi ses publications: Récupérer (Petits Matins), Même = Same (Contrat Maint), Given (roman pour s.) (Contrat Maint). Parmi ses traductions ou co-traductions: David Antin (Ce qu’être d’avant-garde veut dire, presses du réel), Caroline Bergvall (L’anglais mêlé, presses du réel), Jim Dine (Nantes, joca seria), Kevin Killian (Les Eléments, joca seria), Tracie Morris (Hard-Koré, poèmes, joca seria), Anne Waldman (Archives, pour un monde menacé, joca seria). Son essai A partir de rien: esthétique, poétique et politique de l’infime a paru en 2013.
Rita Cachão works at the intersection of research and art. She is the founder and director of Seiza, a global platform to develop and promote transdisciplinary research projects with an art focus. She is also a researcher at CIEBA (Fine-Arts Research Centre), at the Faculty of Fine-Arts of the University of Lisbon. She has a degree in Fine-Arts —Sculpture— (FBAUL) and a PhD with a transdisciplinary based thesis in Art and Humanities entitled: An Ontology of Space: Methodological Recurssiveness and the Diagram (University of Plymouth, FCT funding). Her interests within research reside on the exploration of methodological frameworks that potentiate creativity and speculation as research practices through the study of materiality and the materialisation of ideas, concepts and processes. Since immemorial times that she is a proud member of the Faculty of Minor Disturbances.
Marina Caneve (b.1988) is a photographer exploring how our knowledge is shaped trough a research based and multidisciplinary approach confronting with several perspectives from vernacular-naïve to technological-scientific. She graduated from the IUAV – University of Architecture in Venice (2013) and from the KABK – Royal Academy of Arts, Den Haag (2017). She won the Giovane Fotografia Italiana Prize at Fotografia Europea Reggio Emilia (2018) and the Cortona On The Move Book Dummy Award (2018). Marina Caneve is co-founder of CALAMITA/Á, a research platform focusing on the topics of catastrophes, changes, memories and politics. Her works have been shown in Triennale of Milan (2021), MAXXI Rome (2021).
R. Carpenter is an artist, writer, and researcher working across performance, print, and digital media. Her digital poem The Gathering Cloud won the New Media Writing Prize 2016. Her print collection An Ocean of Static was highly commended by the Forward Prizes 2018. Her recent collection This is a Picture of Wind was one of The Guardian’s best poetry books of 2020. She is a fellow of the Eccles Centre at the British Library and the Moore Institute at NUI Galway. She is currently the Writer in Residence at University of Alberta 2020—2021. http://luckysoap.com
Claire Chevrier est née en 1963, vit et travaille à Paris et Mayet. Après avoir obtenu son DNSEP aux Beaux Arts de Grenoble en 1987, elle se consacre à une recherche en grande partie photographique qui interroge l’espace et la place de l’homme. Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2007-2008. Elle a réalisé plusieurs expositions personnelles dont : Sur quelques mégapoles au musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône, avec ses travaux issus de plusieurs voyages de recherche sur différentes mégapoles. Un jour comme les autres au Centre de la photographie Île-de-France à Pontault-Combault ainsi que La Salle Blanche au musée des Beaux Arts de Nantes. Il fait jour travail issu d’une résidence avec le Centre Régional de la Photographie à Douchy-les-Mines, Camminando à la Villa Médicis. Charleroi au Musée de la Photographie en Belgique. Elle enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Site : www.clairechevrier.net
Yves Citton est un théoricien de la littérature, un chercheur, un philosophe et un essayiste. Il est professeur de littérature à l’Université Paris-VIII. Il est l’auteur de livres et d’articles consacrés à l’imaginaire politique de la modernité occidentale, se situant généralement à l’articulation entre une lecture des textes du xviiie siècle et des questions de philosophie politique contemporaine. Il est directeur de l’École universitair de reecherche ArTeC depuis 2018. Parmi ses très nombreuses publications, on peut mentionner : Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ? Paris, Éditions, 2007; Pour une écologie de l’attention, Paris, Éditions du Seuil, 2014; Médiarchie, Paris, Éditions du Seuil, 2017; Faire avec : Conflits, coalitions, contagions, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2021, et Altermodernités des Lumières, Paris, Éditions du Seuil, 2022.
Claude Closky (born in 1963) is an artist that lives in Paris. Closky’s work is mainly immaterial. Language is his model to articulate images, text, numbers, and sounds collected in our environment, or made in his studio. Although reluctant to producing objects and spectacular effects, Closky’s work still addresses issues about visibility and space appropriation. Online works: https://www.sittes.net https://www.sittes.net
Offline works https://ww.closky.info]https:ww.closky.info
Thierry De Cordier, né à Oudenaarde (Belgique), vit et travaille actuellement en Espagne. Thierry De Cordier est peintre, sculpteur, écrivain et poète. Ces dernières décennies, il s’est consacré notamment à la peinture de paysages et a publié plusieurs recueils de poésie. Le travail de Thierry De Cordier a fait l’objet de grandes expositions notamment à la Biennale de Venise (2016), au Musée Royal des Beaux-arts (Bruxelles, 2016) au BOZART (Bruxelles, 2012), au Centre Georges Pompidou (Paris, 2004).
Mónica de la Torre is a poet, translator and scholar. Born in Mexico, she now lives in Brooklyn, where she teaches at Brooklyn College (New York). With a particular sense of dark humor, her poetry explores questions of identity and cultural and linguistic trajectories. She is the author of several volumes of poetry, including Talk Shows (2007), Public Domain (2008), and Repetition Nineteen (2020). She frequently participates in collective projects, collaborating with other writers as well as visual artists. With Michael Wieger, she co-edited the bilingual anthology Reversible Monuments: Contemporary Mexican Poetry (2002).
Didier Decoux, né à Namur (1962), est enseignant, artiste et éditeur. Depuis 2005, il dirige Les Éts. Decoux, petite entreprise bruxelloise indépendante dédiée au livre d’artiste dont le catalogue d’une cinquantaine de titres dessine progressivement une bibliothèque nostalgique et savante.
Luc Dellisse, écrivain, professeur de scénario, conférencier, script doctor, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, dont récemment Les Atlantides (roman), Le Cercle des îles (poèmes), L’amour et puis rien (récits), Le Policier fantôme et Libre comme Robinson (essais) et Le Sas (nouvelles). Il vit entre Bruxelles et Paris. Son dernier livre, Un sang d’écrivain (La lettre volée, 2020) évoque, en 65 courts chapitres parfois descriptifs et parfois réflexifs, la situation véritable d’un auteur au XXIe siècle.
Michel Delville enseigne la littérature comparée à l’Université de Liège. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont plusieurs recueils de poésie. Parmi ses ouvrages critiques on peut citer Eating the Avant-Garde (Routledge, 2009), Crossroads Poetics (Litteraria Pragensia, 2013) et Undoing Art (avec Mary Ann Caws ; Quodlibet, 2017).
Carla Demierre, (née en 1980), a étudié les arts visuels à Genève et la création littéraire à Montréal où elle a mené une recherche autour de la question du montage en littérature. Ses textes mélangent poésie et narration, expérimentation formelle et cut-up documentaire. Elle a publié notamment Autoradio (Héros-Limite, 2019), Qui est là ? (Art&fiction, 2020), Mrioir, Mioirr (Head-publishing, 2022) et L’école de la forêt (José Corti, 2023). En-dehors du livre, elle explore diverses formes de publication comme la lecture publique, l’envoi postal ou le fanzine. Récemment, elle a mis son écriture au service du son avec « Pura vida » (Grütli, 2022), un podcast de création en quatre épisodes. Entre 2010 et 2022, elle a enseigné la création littéraire à la Haute école d’art et de design – Genève, et programmé des lectures dans cette ville (Voix off au Mamco, Mondes parlés au Centre d’art contemporain).
Edith Doove is a curator, writer and researcher specifically interested in notions of emergence, contingency, and trans-disciplinary collaborations. She is a contributing researcher with Transtechnology Research at Plymouth University, UK, where she undertook her PhD on ‘Laugher, inframince and cybernetics – Exploring the Curatorial as Creative Act (2017). She is a regular contributor to Leonardo Reviews and currently based in Rouen, France where she teaches art history BA / MA at ESADHaR Le Havre|Rouen.
Peter Downsbrough, né en 1940 dans le New Jersey, vit et travaille à Bruxelles. Son champ de création s’étend à plusieurs disciplines comme la photographie, la sculpture et le dessin. Son travail offre une réflexion sur l’importance de la position : celle de la sculpture dans son contexte, celle du spectateur dans son rapport à l’œuvre et celle de l’artiste face au monde qui l’entoure. Il est représenté par : galerie Angels à Barcelone, Krakow Witkin Gallery à Boston et galerie Thomas Zander à Cologne.
Anne Dressen est commissaire d’exposition au Musée d’Art moderne de Paris; ses expositions souvent transhistoriques, interrogent la place et le rôle des pratiques artistiques officieuses ou périphériques au regard des beaux-arts traditionnels. Elle mène actuellement une thèse à l’ENS autour de la notion d’arts pluriels.
James Elkins (born 1955) is an American art historian and art critic. He is E.C. Chadbourne Chair of art history, theory, and criticism at the School of the Art Institute of Chicago. His writing focuses on the history and theory of images in art, science, and nature. Some of his books are exclusively on fine art (What Painting Is, Why Are Our Pictures Puzzles?). Others include scientific and non-art images, writing systems, and archaeology (The Domain of Images, On Pictures and the Words That Fail Them), and some are about natural history (How to Use Your Eyes). Recent books include What Photography Is, written against Roland Barthes’s Camera Lucida; Artists with PhDs, second edition; and Art Critiques: A Guide, third edition.
Website : http://www.jameselkins.com
Jean-Baptiste Farkas remet en question dans sa pratique de l’art les notions d’artiste, d’œuvre et de lieu d’exposition. Son activité consiste à offrir des modes d’emploi pouvant être mis en pratique, là où ordinairement on attend d’un artiste une œuvre finie et exposée. Ses projets collaboratifs ont pour nom IKHÉA©SERVICES (1998), Glitch, Beaucoup plus de moins ! (2002) et PRACTICES IN REMOVE (2015).
Benoît Fougeirol, né en 1962. Artiste photographe, son travail s’est concentré sur les zones urbaines dites « sensibles ». Il a entrepris un inventaire méthodique des lieux et des paysages que proposent ces territoires recouverts par des clichés que leur réalité déborde ou récuse. (Zus) sera publié en 2017 sous la forme d’un livre d’artiste aux éditions X Artist’s Books. Il enseigne à l’École supérieure d’art de Bretagne à Rennes.
Jérôme Game est un poète et plasticien français travaillant à la croisée des arts visuels, littéraires, sonores, et scéniques. Présenté sous forme de livres, performances, conférences ou installations (créations radiophoniques, spatialisations, expositions de vidéo- et photopoèmes, production d’objets), son œuvre explore les formes de l’expérience contemporaine à l’intersection des mots, des sons, et des images. Correspondances entre pratiques, questionnements transfrontaliers, dispositifs partagés : c’est dans ces écarts qu’elle agit et s’ajuste, explorant la consistance du réel des corps, des événements et des récits, collectifs ou individuels, via celle des signes et leurs grammaires. Il a exposé en France et à l’étranger et publié une vingtaine d’ouvrages dont il donne régulièrement lecture publique (dernièrement à l’UNAM de Mexico, à la Cinematek de Bruxelles, au Centre Pompidou à Paris, à Masnâa-Casablanca, au MAMCO de Genève, au Taipei Poetry Festival, à l’Openbare Bibliotheek d’Amsterdam, à la Hunter East Harlem Gallery de New York etc.). Il collabore fréquemment avec des artistes de la scène (Cyril Teste, David Wampach, Hubert Colas, Antoine Oppenheim et Sophie Cattani), de l’image (Valérie Kempeeners), et du son (DJ Chloé, Olivier Lamarche). Ses livres ont fait l’objet d’adaptations radiophoniques, plastiques, et théâtrales. Site : www.jeromegame.com
Mark Geffriaud, né en 1977, vit et travaille à Paris. Par le biais d’installations, de sculptures, de films et de performances, le travail de Mark Geffriaud joue avec les multiples représentations du temps et la construction de la mémoire. L’apparition (circulation) et la disparition (oubli) des images et des formes jettent les bases d’une archéologie fragmentaire dans laquelle le malentendu comme principe cognitif joue une place importante. Libres associations, voisinages formels et fausses fictions permettent à l’artiste de partager une perception du monde subtilement décalée. Les oeuvres de Mark Geffriaud suggèrent un manque et dessinent un univers en creux que le visiteur est invité à combler de ses propres projections.
Christophe Genin est né en 1958 à Fort-Dauphin (Madagascar). Il est actuellement professeur de philosophie de l’art et de la culture à l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux actuels portent sur les identités réfractaires, particulièrement dans les arts et cultures réputés mineurs. Kitsch dans l’âme, Paris, Vrin, 2018. Le street art au tournant: de la révolte aux enchères, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, rééditer. 2016.
Jochen Gerner né à Nancy (1970), est un auteur de bande dessinée français. Il a reçu un 1990, pendant ses études à l’École nationale supérieure d’art de Nancy, l’Alph-Art scolaire au festival d’Angoulême. Il participera plus tard à l’aventure de l’Asscoiation, notamment à travers le collectif expérimental OUBaPo (Ouvroir de bande dessinée potentielle). Il et l’auteur de nombreuses bandes dessinées et d’albums jeunesse, mais aussi d’essais dessinés, dont par exemple Le Minimalisme, scénario de Christian Rosset, coll. La Petite Bédéthèque des savoirs, Le Lombard, 2016. Le prix de dessin « Drawing Now » lui a été décerné en 2016.
Kenneth Goldsmith (born 1961) is an American poet and critic. He is the founding editor of UbuWeb (http://ubu.com/recent.html) and is a senior editor of Pennsound (http://writing.upenn.edu/pennsound/) at the University of Pennsylvania, where he teaches. He has published various books of “conceptual writing, such as Day (2003), a typed copy of the edition of the Times for September 1, 2000, and other appropriationist works, such as Seven American Deaths and Disasters (2013), based on the reworking of radio archives. Capital: New York, Capital of the 20th Century (2015) is inspired by Benjamin’s Arcades project. Kenneth Goldsmith is also an important theoretician, as shown in his influential Uncreative Writing (2011). In France, his work is published with éditons Jean Boîte.
Dorothea von Hantelmann is Professor of Art and Society at Bard College Berlin. Her main fields of research are contemporary art and theory as well as the history and theory of exhibitions. She is the author of How to Do Things with Art (2010), one of the seminal works on performativity within contemporary art, and her current book project is entitled The exhibition: Transformations of a ritual.
Thierry Horguelin, né à Montréal, vit en Belgique. Fut libraire, puis longtemps critique littéraire et de cinéma. Dirige la collection « D’autre part » aux éditions L’herbe qui tremble. Auteur de recueils de nouvelles et de proses brèves : le Voyageur de la nuit, la Nuit sans fin, Choses vues, Alphabétiques et Nouvelles de l’autre vie. Coscénariste du film la Part de l’ombre d’Olivier Smolders.
Kasper is an American book artist whose works include All Cotton Briefs (1985; 1992), Plans for the Night (1997), and The Shapes & Spacing of the Letters (1995; 2004), and a translator, most recently of Paul Nougé’s The Subversion of Images (2019).
Tarik Kiswanson, né en 1986 en Suède d’origine palestinienne, vit et travaille en France depuis 2010. Après ses études à l’écoles des beaux-Arts de Paris, il expose son travail dans de nombreux musées et centres d’art contemporain, parmi lesquels le Centre Pompidou, Paris, Carrée d’Art, Nîme, Musée d’art contemporain d’Anvers, Museo Tamayo Mexico City, Salzburger Kunstveirein, Salzburg. Il est représenté par la galerie Sfeir-Semler à Beyrouth. En tant que poète il a publié en 2018 As Deep as I Could Remember, As Far As I Could See en et en 2022 The Window aux éditions Jean Boîte, Paris. En 2023 Tarik Kiswanson a obtenu le prix Marcel Duchamp.
Bronwyn Lace is a visual artist. Site specificity, responsiveness and performativity are central to her practice. Lace’s focus is on the collaborative relationships between art and other fields, including the natural sciences, museum practice, philosophy and literature. In 2016 Lace joined William Kentridge in the establishing and animating of the Centre for the Less Good Idea in Johannesburg. Today Lace is a director on the board of the Centre and is living and practising in Vienna, Austria.
Suzanne Lafont, née à Nîmes (France), vit et travaille à Paris. Sa pratique se développe dans un champ élargi de la photographie où sont déplacées les modalités du théâtre, de la performance, du cinéma, de la littérature. Son travail a été montré dans divers contextes internationaux. Elle a récemment exposé au Musée d’Art contemporain de Nîmes, 2015 (Situations) et au Musée des Beaux-Arts, Bordeaux, 2018-2019 (Nouvelles espèces de compagnie, roman).
Sofiane Laghouati, conservateur, chercheur qualifié au Musée Royal de Mariemont (Belgique), est responsable de la Réserve précieuse de livres et d’autographes (1830 – Extrême contemporain), de la réserve graphique ainsi que de la collection de Livres d’artiste. Commissaire de plusieurs expositions en relation avec ses divers domaines de recherche, il est aussi professeur invité à l’Université de Louvain-La-Neuve (UCLouvain) en Belgique où il enseigne les littératures francophones ainsi que le graphisme appliqué au livre.
Corentin Lahouste, docteur en langues et lettres françaises et romanes, est chercheur au sein du Centre de Recherche sur l’Imaginaire de l’UCLouvain (Belgique). Ses travaux portent sur la littérature contemporaine de langue française. Ils ont tout particulièrement trait à la complexité et à la diversification médiatiques de l’acte poétique et incluent une réflexion sur les rapports entre esthétique et politique. Il est l’auteur de deux ouvrages (dont Écritures du déchainement. Esthétique anarchique chez Marcel Moreau, Yannick Haenel et Philippe De Jonckheere [Classiques Garnier, 2021]) et d’une trentaine d’articles parus dans des revues telles que Studi Francesi, Roman 20/50, Fixxion, French Forum, Les Lettres Romanes, ou encore Textimage. Il est actuellement associé au programme de recherches HANDLING qu’il a rejoint en octobre 2020 comme post-doctorant en charge de la période contemporaine.
Pascal Leclercq, né à Liège, vit à Liège. Un des quatre animateurs de la revue plastique et poétique BOUSTRO. Il a publié récemment Analyse de la menace, Maelström Réévolution, Bruxelles, 2018. Poète et enseignant de typographie (au plomb), il est très impliqué dans la défense de la microédition et les « petits » éditeurs, notamment à travers la librairie « Le Comptoir du livre ».
Pierre Leguillon, né en 1969 à Nogent-sur-Marne, vit et travaille à Bruxelles. Artiste protéiforme, il a publié récemment Dubuffet Typographe (SIC éditions), 2013 et Oracles – Artists’ Calling Cards (HEAD-Genève et Edition Patrick Frey, Zurich), 2017. Depuis une vingtaine d’années il a réuni une collection originale d’œuvres et d’objets constituant la collection Le Musée des erreurs. Cette collection a fait l’objet d’une vaste exposition au Centre d’art contemporain Wiels à Bruxelles en 2015 (Le musée des erreurs : art contemporain et lutte des classes). L’œuvre de Pierre Leguillon a été montrée dans de nombreux musées et institutions artistiques tels que: Moderna Museet de Malmö (2010), Mamco de Genève (2011), Wattis Institute, San Francisco (2011). https://www.archivesdelacritiquedart.org/wp-content/uploads/2017/11/Portrait_d_artiste_49.pdf
Guy Lelong : Écrivain, conçoit ses textes en fonction des supports et des lieux auxquels ils sont destinés, leur écriture obéissant de plus à un principe de transformation continue ; c’est ainsi qu’il a réalisé des textes pour des œuvres musicales dont plusieurs avec Marc-André Dalbavie (Non-lieu, Correspondances, Mobiles), un récit plastique exposé chez l’espace Donguy (Un plan tramé), une pièce radiophonique (Plan libre), un roman in situ (Le Stade) et un roman flipbook (La Poursuite). Critique, il a consacré une monographie à Daniel Buren pour Flammarion/Cnap et publié trois essais (Des relations édifiantes, Révolutions sonores, Déductions de l’art). Il a également édité les Écrits du compositeur Gérard Grisey. www.guylelong.org
Sophie Loizeau vit à Versailles. Son œuvre est marquée par la présence de la nature et des animaux. Une nature qui fraye avec le fantastique et le mythologique, avec le désir et la sexualité. Parmi ses livres : La Trilogie de diane (La Femme lit, Flammarion 2009, Le roman de diane, poésifiction I, Rehauts 2013, Caudal, Flammarion 2013 (prix François Coppée de l’Académie française 2014)) ; Lys, avec des dessins de Bernard Noël, Fissile 2014 ; La Chambre sous le saule, poésifiction II, avec une postface de Michel Deguy, PURH 2017 ; Ma Maîtresse forme, Champ Vallon 2017 ; Les Loups, Corti 2019 (Grand prix Vénus Khoury-Ghata 2020) ; Leur nom indien, poésiefiction III, Rehauts 2020 ; Féerie, Champ Vallon 2020 (bourse d’année sabbatique du CNL 2019). A paraître en avril : Les Epines Rouges, Le Castor Astral 2022.
Ariane Loze, née en Belgique en 1988, vivant et travaillant à Bruxelles, procède dans ses vidéo-performances à une déconstruction méthodique des codes du cinéma pour le ramener à son minimum opérant. Chaque création, produite en complète autonomie, est pensée dans sa relation intime au lieu. Ariane Loze y est scénariste, réalisatrice, monteuse, costumière, régisseuse son et lumière et, souvent, interprète de tous les personnages.
L’incongruité des saynètes et la dérision décalée des dialogues questionnent les travers de nos modes de vie actuels et sous contrôle. L’artiste cherche à rendre compte d’une psychologie collective caractérisée par des tendances schizophréniques. Elle suscite chez le public un regard distancié, aussi amusé que critique.
Ilan Manouach is a comics artist, a book publisher and a researcher with a specific interest in conceptual and post-digital comics. Currently a visiting scholar at Harvard’s Metalab, Ilan has a PhD from Aalto University in Helsinki where he examined how this century’s frontier technologies such as AI, financial technologies and globalized logistics reshape the comics industry. He is mostly known for Shapereader, a system for tactile storytelling specifically designed for blind and partially sighted readers/makers of comics. He is the founder of Echo Chamber, a Brussels-based non-profit organization with the mission to produce, fundraise, document and archive radical and speculative artistic practices in contemporary comics. Since 2001, he has published more than thirty books exploring different perspectives on the comics industry. His latest books include Fastwalkers, a 512-page synthetic comic book co-created with emergent by AI and Peanuts Minus Schulz, a work entirely composed through the distributed labour of thousands of art workers. He is also the co-editor of Chimeras: Inventory of Synthetic Cognition, a collective glossary on AI, with 150 contributors exploring a variety of epistemic perspectives on artificial intelligence : interspecies, crip, monstrous, feminist, distributed, and decolonial, among others. On the side, Ilan works as a pirate/librarian for the Conceptual Comics Collections at Ubuweb and Monoskop, is an appointed expert in experimental comics for the Belgian government for its national public funding program (CCAP) and works as a strategy consultant for the Onassis Foundation. The Comics Journal called him “one of the most critical contemporary cartoonists and thinkers working today” and Kenneth Goldsmith described him as “the most provocative, critical, and intelligent comic artist alive”.
Cédric Mazet Zaccardelli est artiste, docteur en Esthétique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, enseignant et chercheur associé au laboratoire AIAC (Université Paris 8). Il développe un travail artistique et théorique sur des questions d’économie, de montage et de croissance. Ses travaux articulent image, écriture, film et explorent les opérations et protocoles qui les soutiennent. http://www.cedricmazetzaccardelli.com
Danièle Méaux – Spécialiste de la photographie contemporaine, Danièle Méaux est professeur en esthétique et sciences de l’art à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Elle y dirige le CIEREC – EA 3068. Elle est l’auteur de La Photographie et le temps (PUP, 1997), Voyages de photographes (PUSE, 2009), Géo-photographies. Une approche renouvelée du territoire (Filigranes, 2015) et Enquêtes. Nouvelles formes de photographie documentaire (Filigranes, 2019). Elle a aussi publié Anatomie d’une ville, avec le photographe Guillaume Bonnel en 2020. Elle est rédacteur en chef de la revue en ligne Focales : www.focales.eu
Donata Meneghelli est professeure de littérature comparée à l’université de Bologne. Spécialiste de Jane Austen et de Henry James, elle a publié divers ouvrages sur l’analyse du récit, dont Senza fine. Sequel, prequel, altre contuazioni (Morellini, 2018), Storie proprio così. Il racconto nell’era della narratività totale (Milano: Morellini, 2012), Una forma che include tutto. Henry James e la teoria del romanzo (Bologna: Il Mulino, 1997). Son premier livre de création, Rue Lucien Sampaix (Qudulibri, 2018) paraîtra en 2021 en traduction française aux éditions L’herbe qui tremble.
Bertrand Meunier – Depuis la fin des années 90, Bertrand Meunier élabore d’amples séries photographiques auscultant des territoires au sein desquels il s’immerge au long cours. Remarqué pour ses travaux sur les mutations des mondes paysans et industriels chinois, il s’est ensuite intéressé aux mégalopoles asiatiques, au Pakistan et au Chili. Membre du collectif « Tendance floue », son approche documentaire se double d’accents narratifs, servis par un usage exclusif du noir et blanc. Assumant sa part de subjectivité, son œuvre se construit dans un va-et-vient permanent entre l’ici et l’ailleurs.
Olivier Mignon est historien de l’art. Il co-anime (SIC), plateforme éditoriale et curatoriale bruxelloise, et dirige A/R, revue dédiée à la recherche en art. Outre la direction d’ouvrages et l’écriture d’articles portant notamment sur l’art américain d’après-guerre ou les relations entre théorie et pratique artistique, il a consacré une monographie et plusieurs expositions à l’artiste belge Jacqueline Mesmaeker. Depuis 2005, il collabore à des revues belges et internationales telles qu’Artforum, L’art même, DITS, Textyles, Flux News, ETC, L’esprit des villes, Image & Narrative, etc.
Christian Milovanoff, né à Nîmes (France), vit et travaille à Paris. Artiste photographe, il a enseigné de 1983 à 2013 à l’ENSP Arles. Outre son travail photographique (Le Louvre revisité, Le jardin, Conversation Pieces), il est l’auteur de nombreux articles sur le cinéma et la photographie documentaires. A récemment publié BUREAUX, aux Nouvelles Éditions Scala (2016) à partir des photographies réalisées dans le cadre de la Mission Photographique de la DATAR (1983-1986) et a réalisé un film : Travail dramaturgique autour du livre Bureaux (2017).
Ghislain Mollet-Viéville est agent d’art, expert honoraire près la Cour d’appel de Paris, membre de l’Association Internationale des critiques d’Art, spécialiste de l’art minimal & conceptuel. Dans ses conférences comme dans ses écrits, il analyse les propos des différentes instances qui mettent à jour les modalités de production, de diffusion, d’acquisition et d’actualisation d’œuvres dont l’originalité demande des principes inédits de présentation et d’activation pour présenter un art tendant vers l’immatériel (Site : www.conceptual-art.net). Il collabore activement à la Biennale de Paris depuis 2001 et a participé aux différents colloques la représentant aux USA en 2011 : Yale University, Queens Museum, Austrian Cultural Forum, New York University. Il intervient régulièrement au sein de l’École Nationale d’art (Enda) http://www.enda.fr/presentation/ et écrit principalement dans la Revue de Paris http://www.revuedeparis.fr/l-art-non-artistique/
Livre : Art minimal & conceptuel, éditions Skira, 1995.
Jean-Pierre Montier est professeur à l’université Rennes 2, membre du laboratoire Cellam. Il a créé le site phlit.org ainsi que la Revue internationale de photolittérature, et publié L’écrivain vu par la photographie (en codirection avec David Martens et Anne Reverseau (PUR, 2016).
Antoine Moreau, artiste peut-être, initiateur de Copyleft Attitude et
co-rédacteur de la Licence Art Libre. Maître de conférence en Arts à
l’Université de Franche-Comté, Département Multimédia de l’UFR STGI à
Montbéliard, co-responsable du programme « Créations, écritures et
réceptions médiatiques et numériques » du Pôle MPN (Médiations et
Pratiques Numériques) et responsable du programme « Liens entre les arts
et le numérique » au Laboratoire ELLIADD.
Tania Mouraud, née en 1942, vit et travaille en France. Figure incontournable de la scène française et artiste inclassable, Tania Mouraud refuse tout rattachement à un courant ou à un dogme. Dès la fin des années soixante, le travail de Tania Mouraud s’est inscrit dans une pratique questionnant les rapports de l’art et des liens sociaux en utilisant différents médiums : peinture, installation, photo, son, vidéo, performance, etc. Les œuvres de Tania Mouraud ont été exposés dans de très nombreux musées et institutions artistiques ainsi que dans les espaces urbains. En 2015, le Centre Georges Pompidou à Metz lui consacre une exposition monographique rétrospective.
Magali Nachtergael est maîtresse de conférences en littérature, culture et arts contemporains à l’Université Sorbonne Paris Nord (ex Paris 13) et également commissaire d’exposition (Frac Aquitaine, Image/Imatge, Seoul Museum of Art, Rencontres d’Arles) et critique d’art. Elle co-dirige depuis 2013 la revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures. Après Les Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au 20e siècle (Rodopi, 2012) et Roland Barthes contemporain (Max Milo, 2015), elle prépare un ouvrage intitulé Poet Against The Machine (Le Mot et le reste, 2020) consacré aux interactions entre création poétique, médias et technologies. Durant sa délégation au CNRS (Laboratoire d’études de genre et sexualité, 2019-20), ses recherches portent sur la fabrique des contre-récits dans l’art.
Sinna Bryce Nasseri was born in 1983 in Los Angeles. After attending law school in NYC, he worked as an attorney in Midtown Manhattan for several years before deciding to devote himself entirely to photography. He spent 2020 traveling around the U.S. photographing political gatherings and regular life in the shadow of the election. Sinna has been published by Time, The New York Times, Vogue, The New Yorker, BuzzFeed News and L’Obs. He lives and works in California.
Jan Peeters, né en 1978 à Roulers (Belgique), navigue entre différents médias plastiques et l’écriture. Il enseigne à LUCA School of Arts, Sint-Lucas à Gand. Ses vidéopoèmes – souvent des collaborations avec des écrivains – ont été montrés dans quelques festivals parmi les plus importants pour ce genre. www.janpeeters.info
Catherine Perret est professeure des universités en théorie et histoire des arts modernes et contemporains, dans l’UFR Arts, philosophie, esthétique de l’Université Paris 8 . Elle compte parmi les membres fondateurs de l’association Ars industrialis. Parmi ses nombreuses publications, on peut mentionner : Walter Benjamin sans destin, Paris, Éditions La Différence, 1992 ; rééd. revue et augmentée d’une préface, Bruxelles, La Lettre volée, 2007 ; Marcel Duchamp, le manieur de gravité, Paris, Éditions CNDP, 1998 ; L’Objet photographique (en collaboration avec Eric de Chassey), Genève, Musée d’art moderne et contemporain, 2011 ; Marcel Duchamp : Painting, Even, Dijon, Les Presses du Réel ; L’Enseignement de la torture, Paris, Seuil, Bibliothèque du xxie siècle, 2013 ; et Le tacite, l’humain : anthropologie politique de Fernand Deligny, Paris, Seuil, 2021.
Muriel Pic, née à Nice en 1974, est écrivaine et professeure de littérature française et comparée à l’université de Berne, au bénéfice d’une bourse du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle vit, depuis 2007, entre la France et la Suisse. Son écriture littéraire et son travail critique interagissent autour d’un dénominateur commun : l’archive, le document, le factuel. À cela s’ajoute des départs vers la vidéo, le collage et d’autres plasticités. Elle a publié des essais sur Jouve, Sebald, Benjamin, Reznikoff. Son dernier récit lyrique, Affranchissements, a reçu la mention spéciale du Prix Wepler, a été nominé au Prix Medicis essai et au Prix littéraire Michel-Dentan. Son prochain livre L’argument du rêve paraitra en mars 2022 aux Editions Héros-limite.
Raphaël Pirenne est docteur en histoire de l’art, professeur à l’ERG et à la Cambre (Bruxelles), membre de la plateforme éditoriale et curatoriale (SIC). Il a notamment écrit dans et co-édité les ouvrages suivants : French Theory and American Art (Sternberg Press / (SIC), 2013), Heterogeneous Objects. Intermedia and Photography after Modernism (Leuven University Press, 2013), ainsi que les catalogues d’exposition Walter Swennen. So Far So Good (Wiels, (SIC), 2013) et Atopolis (Wiels, (SIC), 2015). Il a récemment publié un essai sur Alberto Giacometti, 1+1=3. Alberto Giacometti: dialectique et fétichisme ( (SIC), 2018). Il a également publié des articles sur Georges Braque et Pablo Picasso, Bruce Nauman, Dan Graham, John Baldessari, Peter Downsbrough, Jacqueline Mesmaeker, Benard Voïta, etc. dans différentes revues, actes de colloques et catalogues d’exposition. Outre les expositions réalisées avec (SIC), il a été commissaire de deux expositions au Musée des Beaux-arts de Mons, Belgique.
Paulo Pires do Vale, professeur, essayiste et curateur, dirige le Plan National des Arts du Portugal (2019-2014), qui a pour but d’assurer une meilleure diffusion des arts à tous les niveaux de la société en même temps que d’intégrer tous les citoyens à la vie artistique mais aussi sociale. Diplômé en philosophie, il enseigne dans différentes universités de son pays. Ses recherches portent sur l’interaction entre art et didactique.
Michael Punt is Professor of Art and Technology at Transtechnology Research (University of Plymouth). He was born in London, studied at Bath Academy of Art, and practiced as an artist and film maker for 30 years. He then began new research at the University of East Anglia and the University of Amsterdam. He now writes and makes objects and films as well as training to be a pilot. He is most proud of his work in collaboration with Martha Blassnigg on cinema and spirit and the objects discussed in the article published in this issue.
Benoît Pype, né en 1985 à Rouen, vit et travaille à Paris. Diplômé en 2011 de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, le travail de Benoît Pype s’applique à capter les manifestations quasi-imperceptibles des changements d’état de la matière en portant une attention toute particulière sur le familier, l’anodin. Successivement présenté pour la première session de Modules du Palais Tokyo à Paris en 2012, et l’année suivante à la 12ème Biennale de Lyon, Benoît Pype est nominé en 2014 pour le prix Emerige et le programme Audi Talent Awards. Nos modes de vie actuels soumis au culte de l’accélération et de l’instantanéité alimentent un certain nombre de questions. L’engagement de Benoît Pype se déploie à cet endroit et s’appuie sur une revalorisation du temps. Lauréat 2015 du prix Fondation François Schneider, Benoît Pype est docteur « Sciences, Arts, Création, Recherche » de l’Université Paris Sciences et Lettres, et a mené sa thèse à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, en coopération avec l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris.
Joan Retallack is a poet, essayist and occasional dramaturg with a background in philosophy and visual arts. She is author of The Poethical Wager and has written extensively on Gertrude Stein, John Cage and Rosmarie Waldrop. Her poetry volumes include Memnoir, Afterrimages, How To Do Things With Words and, most recently, BOSCH’D — fables, moral tales & other awkward constructions. Retallack is John D. & Catherine T. MacArthur Professor Emerita of Humanities at Bard College.
Anne Reverseau – Chercheuse FNRS à l’UC Louvain, en Belgique, Anne Reverseau est spécialiste des modernités poétiques et des rapports entre photographie et littérature (livres photo-illustrés, portraits d’écrivains, etc.)., elle a dirigé de nombreux ouvrages collectifs, en collaboration, notamment, avec Nadja Cohen (Petit musée d’histoire littéraire, Impressions nouvelles, 2015, et le numéro de Fabula LHT, « un je-ne-sais-quoi de poétique », 2017), ainsi qu’une monographie Le Sens de la vue. Le Regard photographique dans la poésie moderne (SUP, 2018) Elle est aussi responsable de la revue en ligne L’Exporateur littéraire : carnet de visites.
Jorge Ribalta is an artist, editor and curator, based in Barcelona, Spain. Has made solo shows at galleries like Zabriskie in New York and Paris, Estrany-De la Mota and àngelsbarcelona in Barcelona, and Casa sin Fin and Elba Benitez in Madrid. Recently has shown his work at the CRP Nord-Pas de Calais (Douchy-les-Mines, France), Linea di Confine (Rubiera, Italy), Württembergischer Kunstverein (WKV), Stuttgart and La Virreina, Barcelona. Has participated in many group shows in museums like MOMA, MACBA, Museum Reina Sofia and WKV.
Cia Rinne est poète installée au Sud de Berlin. Née à Göteborg (Suède), elle a grandi en Allemagne et a étudié de la philosophie à Francfort, Athènes et Helsinki. Cia écrit dans une double tradition issue de la poésie sonore européenne. Polyglotte – le texte alterne l’anglais, le français, l’italien et l’allemand – jouant sur la matérialité de la langue, les effets de sens, son écriture provoque jeux de mots, calembours, gags visuels. Une poésie qui prend toute sa dimension sous forme de performance. Ses livres ont étés publiés en Suède, au Danemark, en Allemagne, France, en Suisse et au Canada. Cia est la lauréate du Prix Bernard Heidsieck-Centre Pompidou 2019.
Antonio Rodriguez, né en 1973, est poète et professeur de littérature française à l’Université de Lausanne. Il a développé plusieurs projets numériques associant ingénieurs, créateurs et critiques ; écoles d’art et universités. Depuis le lancement du Printemps de la poésie en Suisse et de l’International Network for the Study of Lyric, il mène une réflexion sur le « réseau Poésie ». Son projet récent de « vallée lyrique » englobe à la fois une trilogie poétique (Europa Popula, 2020), des livres critiques (Le Poème et le territoire, 2019 ; Le Paysage originel, 2022) et des innovations transmédiales (exposition Code/Poésie – Digital Lyric).
Rossano Rosi est né à Liège. Il vit à Bruxelles et y travaille dans une école d’enseignement secondaire (naguère professeur de français et de langues anciennes ; maintenant directeur). Il a publié sept romans et trois recueils de poésies, dont l’un a été couronné par le prix Marcel-Thiry. Il est membre du comité éditorial de la collection « Espace Nord » depuis de nombreuses années.
Michela Sacchetto is an art historian, writer and curator, based in Brussels. She is a PhD student at the UCL Louvain-la-Neuve, under the supervision of Prof. Dr. Alexander Streitberger. She pursues research in correspondences between art, several conceptions of mythology – and by extension of myth – and exhibitions in the 1970’s work of the exhibition maker Harald Szeemann. Within the frame of her PhD, she profit in 2018 from the Getty Research Institute grant, Los Angeles, for researching in the Harald Szeemann’s papers and from a scholarship for continuing her research at the documenta Archiv in Kassel. She teach art theory and history at erg (école de recherche graphique), ESA le75 and Arba – (Academie Royale des Beaux-Arts) in Brussels. Since 2012, she is part of the curatorial platform [or nothing], based in Brussels.
Narmine Sadeg, née en Iran, vit et travaille à Paris. Artiste plasticienne, son travail interroge le conditionnement culturel au travers d’une approche anthropologique et poétique. Elle a exposé au Musée d’Art contemporain de la ville de Paris (2014), au Museo nazionale delle arti del XXI secolo (MAXXI) à Rome (2015), au Musée d’Art Contemporain de Marseille – MAC (2018). Elle est aussi l’auteur d’une thèse sur la plastique scripturale dans la peinture (Université Paris-Diderot) et chercheuse associée au laboratoir ARTES (Université Bordeaux-Montaigne). Elle a été maître de conférences au département d’Arts de l’université Bordeaux-Montaigne (2001-2023). https://narminesadeg.com
Azarin Sadegh was born in Iran. She studied computer science at Bourgogne University (France) and years later moved to California working as a software engineer in IBM and a few other firms. Passionate about writing, she completed parallelly advanced novel writing courses through UCLA Extension Writers’ Program where she was a student of late Les Plesko. As a writer, she was a 2011 PEN America Emerging Voices fellow and a 2010 UCLA Kirkwood Award nominee. Her work has appeared in Scoundrel Time, LA Review of Books, Chicago Sun-Times, Coast Magazine, Iranian.com, and various anthologies.
Alexandra Saemmer est Professeure des universités en Sciences de l’information et de la communication à l’UFR « Culture et communication », Université de Paris 8. Elle est co-directrice du CEMTI, après avoir été directrice adointe du LABEX ARTS-H2H 2010-2018. Ses thèmes de recherche sont le capitalisme linguistique des plateformes et tactiques de résistance artistiques, la littératures et arts numériques expérimentales et la recherche et création en littérature numérique. Quelques publications récentes : Sur quoi se fondent nos interprétations ? Introduction à la sémiotique sociale appliquée aux images d’actualité, séries télé et sites web de médias (en collaboration avec N. Tréhondart et L. Coquelin), Lyon, Presses de l’Enssib, 2022 ; Logbook de la Colonie, roman théorique (en coll. avec S. Appiotti, A. Brune, F. Cahen et B. Quarante), éditions Publie.net, 2022 ; et Rhétorique du texte numérique, Lyon, Presses de l’ENSSIB, 2015.
André Sarcq, originaire des Deux-Sèvres, il vit à Paris. Agent du ministère de la culture, il a travaillé à diverses tâches en des sites toujours magnifiques au milieu de gens parfois remarquables.
Il n’a pas fait carrière. L’ambition fut le piment manquant de son parcours professionnel où fit aussi défaut le coup de starter. Ce n’est pas lui qui a enrayé le pistolet. Le pistolet était manquant, à l’égal du piment. Après avoir longtemps attendu la fin de ce parcours sans départ il l’a enfin touchée. Entre-temps il aura écrit et publié, un peu.
Il est l’auteur de livres de poésie : La Guenille (Digraphe, Actes Sud, Arc Publications (Royaume-Uni)), Carnet d’exténuation (Les Impressions Nouvelles), Aux hommes tués deux fois – La Guenille (Les Impressions Nouvelles).
Alexander Schellow deals closely with relations between space, perception and action at the junction between an artistic and scientific research. Since 1999, he has been working on reconstruction processes from memory. Based on an ongoing daily drawing practice, they generate various formats of drawings, animations / films, archives, installations, readings, performances and texts. His works, partially developed within collectives such as ARG or GREYZONE ZEBRA have been distributed widely in in the frame of screenings, lectures and installations, recently a.o. @ Khiasma Paris, FID Marseille, BOZAR and WIELS Brussels, Mechelen Biennial, Casablanca Biennial, ANMASIVO Mexico City, IZIKO Museum Cape Town. Since 2013, Alexander Schellow holds a professorship for Animation and time-based practices @ erg Brussels.
Dirk Snauwaert (b. 1963, Tielt, Belgium) was appointed Artistic Director of WIELS Contemporary Art Centre, Brussels since 2005. He had been Co-Director of the Institut d’Art Contemporain Villeurbanne/Rhône-Alps and from 1996 to 2001 Director of the Munich Kunstverein. For Wiels, he has curated exhibitons by Anne Mie Van Kerckhoven, Bruno Serralongue, Luc Tuymans, Andro Wekua and Francis Alÿs. In 2009 he curated the exhibition Jef Geys at the Belgian Pavilion at the 53rd Venice Biennale.
Alexander Streitberger – Né à Heilbronn en Allemagne, Alexander Streitberger est professeur en histoire de l’art à l’UCLouvain, et directeur du Lieven Gevaert Research Center for Photography. Il coédite la Lieven Gevaert Series, une collection de livres consacrée à l’histoire et à la théorie de la photographie. Parmi ses publications récentes figurent The Photofilmic. Entangled Images in Contemporary Art and Visual Culture (Louvain : Leuven University Press, 2016) et L’art de Douglas Huebler. « Ready-made culturels » (Presses universitaires de Rennes, 2018).
Walter Swennen, né à Bruxelles, vit et travaille à Anvers. Artiste peintre, il a commencé sa carrière artistique par la performance et expérimentation poétique. Sa peinture est marquée notamment par un aspect fortement expérimental et la présence de l’écriture. L’œuvre de Walter Swennen a fait l’objet de nombreuses expositions parmi lesquelles deux rétrospectives : So Far So Good au Centre d’art contemporain de Wiels à Bruxelles (2013-2014) et Le Nom Propre, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi (1991).
Vincent Tholomé – Lieu de naissance : 50° 46′ 70 » N, 4° 86′ 70 » E, position actuelle : 50° 46′ 04 » N, 4.80′ 3 » E, vient de publier, en novembre 2018, Lahaymeix (considérations et réflexions d’un citoyen belge sur un village de la Meuse française à la fin de la seconde décennie du XXIe siècle) et a un jour performé en français au point 46° 25′ 30 » N, 20° 14′ 14 » E en compagnie de deux musiciens hongrois devant 258 Hongroises et Hongrois ne parlant que le hongrois. C’était bien. Géant.
Agnès Thurnauer vit à Paris et travaille à Ivry. Ses oeuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées. Elle est représentée par la galerie Michel Rein, Paris, Bruxelles et Gandy Gallery à Bratislava. Pour Agnès Thurnauer, le rapport à l’œuvre induit toujours une forme de réciprocité. Si l’œuvre lit le monde, à chacun de nous d’en faire notre propre lecture. Ce langage partagé est au cœur de la société, et donne à l’art une fonction autant poétique que politique.
Jules Urban développe une pratique questionnant la place du corps dans l’espace urbain et explore différents médiums comme la performance, la vidéo et l’animation. En 2019 il débute un projet scénographique autour de la ville de Tirana en Albanie tout en poursuivant ces recherches avec le groupe de recherche ARG autour de la mémoire et de l’animation.
Oriol Vilanova, né en 1980 à Manresa, vit et travaille à Barcelone et à Bruxelles. La pratique artistique d’Oriol Vilanova interroge les paradoxes inhérents à la culture de masse, une obsession qui l’a poussé à collectionner les nombreuses cartes postales qu’il chine dans les marchés aux puces. Celles-ci constituent des matériaux de plusieurs de ses installations.
Les oeuvres de l’artiste ont été présentées dans de nombreuses institutions artistiques, parmi lesquelles : Fondation Antoni Tàpies, Barcelone, Villa Arson, Nice, Musée de la Monnaie, Paris (France), Palais de Tokyo, Paris, MACBA, Barcelone.
Mathilde Vischer est critique, traductrice et écrivaine. Professeure associée à la Faculté de traduction et d’interprétation1 de l’Université de Genève depuis 2013, elle publié de nombreuses études sur les questions de traduction et d’écriture au contact des langues, notamment chez Philippe Jaccottet. Parmi ses nombreuses traductions, de l’allemand ou de l’italien vers le français, on peut mentionner, entre bien d’autres, des textes et des recueils de Felix Philipp Ingold, Fabio Pusterla, Alberto Nessi et Lou Leporit. Comme autrice, elle a publié les recueils suivants : Lisières (Dijon, p.i.sage intérieur, 2014 ; Prix Terra Nova; Prix Louis-Guillaume), Comme une étoile tombe dans la nuit (Orbe, Samizdat, 2019) et Lisières/Margini (édition bilingue, version italienne par Lou Lepori, préface de Fabio Pusterla, Bellinzona, Edizioni Sottoscala, 2023).
Christian Vinck was born in 1978 in Maracaibo, Venezuela, and currently lives and works in Madrid, Spain. Participant of the 30th São Paulo Biennial, his work is also part of collections such as the Colección Mercantil Cisneros, Caracas, Venezuela and The Blanton Museum of Art, Austin, Texas, United States. In 2020-2021 an important exhibition was dedicated to him at Kunstinstituut Melly (formerly known as Witte de With Center for Contemporary Art) in Rotterdam). He had exhibitions in Fitzrovia Gallery, London (2019), Hudson Gallery, New York (2018), Arte Contemporáneo Venezolano (2018), Carmen Araujo & Casa vieja de Hacienda La Trinidad, Caracas (2017), Carmen Araujo Arte, Caracas (2016), Galería Leme, São Paulo (2015). A self-taught artist, his painting offers a means to weave personal and daily narratives through the history of Latin America.
Elisabeth Waltregny vit et travaille à Liège. Elle est diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc. Son œuvre photographique a été montrée dans divers contextes internationaux. Elle a récemment publié Ali e t o loss (avec Michel Delville ; Trolltrumma, 2017) et Entre-Lieux (Musée Wittert, 2018).
Éric Watier (né en 1963), est artiste et professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier. Depuis 1981 il utilise des photocopieurs, des imprimantes, des CD, internet… Depuis 1993, il ne produit et ne diffuse que des publications : livres, cartes postales, posters, blogs, sites… Depuis 1995, l’essentiel de son travail circule selon l’économie du don.
Christophe Wavelet fut directeur artistique du LiFE – Lieu international des formes émergentes (2005-2010). Critique et curateur, enseigne dans des écoles d’art et de danse, notamment ERG et PARTS à Bruxelles. Il s’intéresse particulièrement à des projets artistiques à priorité discursive provenus de différentes aires culturelles.